bâtonnets de détection de plomb
Notre histoire
Depuis maintenant 9 ans, la société SDBP est spécialisée dans la distribution des bâtonnets de détection de plomb 3M™ LeadCheck™ en France.
Les bâtonnets 3M™ LeadCheck™ permettent rapidement et simplement d’identifier la présence de tous supports contenant du plomb (bois, plastique, métal, porcelaine,…) au delà du seuil réglementaire.
Test de détection simple, rapide et efficace, les bâtonnets sont utilisés sur tous les supports susceptibles de contenir du plomb. En badigeonnant une surface du revêtement à contrôler durant 30 secondes, si l’extrémité du bâtonnet vire au rouge ou au rose, le test est positif. Si la surface ne change pas de couleur après 2 minutes, le test peut être jugé négatif (absence de plomb).
Le bâtonnet peut alors être réutilisé pour une nouvelle application.
Le Plomb :
Le plomb (Pb) est un métal pauvre naturellement présent dans la croûte terrestre. De couleur gris-bleu, malléable et résistant, il était déjà utilisé par les romains pour fabriquer des assiettes, des verres ou encore des carafes. Il fascina également les alchimistes qui rêvaient de le transformer en or.
Plus près dans l’histoire, l’utilisation du plomb s’est ensuite développée au cours de la révolution industrielle. Il entrait alors dans la fabrication de l’essence, des canalisations d’eau, des gouttières, des boîtes de conserve, des batteries et même des tubes de dentifrice et des jouets avec les célèbres soldats de plomb. En bref, il fut un temps où il était plus difficile de rencontrer un produit manufacturé sans trace de plomb qu’un produit qui en contenait.
L'exposition au plomb :
L’exposition au plomb se produit le plus souvent par l’intermédiaire de poussières qui se dégagent lors d’un ponçage ou d’un décollage de vieux papier peint dans le cadre d’une rénovation d’intérieur par exemple.
Ces particules volatiles peuvent alors être facilement inhalées et causer de graves dommages sur la santé. Ces particules de plomb peuvent également se retrouver dans l’eau.
Le plomb dans les peintures :
Jusqu’à la moitié du XX ème siècle, la céruse (carbonate basique de plomb) a été très largement utilisée dans les logements pour les peintures et les enduits en raison de la bonne tenue et de la longévitéqu’elle conférait à ces produits. D’autres dérivés minéraux ont été largement utilisés comme pigments ; citons le minium gris sur les radiateurs à eau chaude ou encore les orangés et rouges de molybdène employés comme peinture antirouille.
Aujourd’hui encore, dans les habitations construites avant 1948 et plus encore dans celles d’avant 1915, notamment dans celles mal entretenues ou surcoupées, ces produits ont tendance à s’écailler, se désagréger et à produire de la poussière.
L'intoxication au plomb :
L’intoxication au plomb a lieu par voies respiratoires, digestives ou cutanées. Difficile à repérer du premier coup d’œil, elle peut toutefois se manifester aux travers de différents symptômes tels que des douleurs abdominales, une hypertension artérielle, des troubles de la mémoire, du sommeil, de l’humeur, une anémie ou encore une infection des voies rénales. Pour les plus jeunes, troubles du sommeil, de la mémoire et de l’humeur
Si l’exposition au plomb ne représente pas un danger immédiat pour les personnes adultes en bonne santé, certaines personnes sont plus à risque que d’autres si elles sont exposées à la peinture au plomb.
Les personnes à risques :
Tout le monde est concerné par une intoxication au plomb toutefois les enfants sont les plus vulnérables, en particulier ceux âgés de moins de 6 ans car ils portent facilement les mains à la bouche. Médicalement parlant, l’absorption digestive du plomb est deux fois plus élevée chez les enfants que chez les adultes. Leur système nerveux étant en plein développement, ils seront plus sensibles aux effets du plomb.
Les femmes enceintes font aussi partie des personnes à risque et surtout le fœtus, car le plomb passe la barrière placentaire. En cas de suspicion ou d’exposition au plomb, il est conseillé de réaliser une plombémie au cours du 4eme mois de grossesse. Les personnes âgées font également partie des personnes potentiellement contaminées car exposées à des quantités de plomb importantes dans le passé.
Comment savoir si son logement contient du plomb ? :
La présence de plomb peut être découverte à l’occasion du dépistage par un médecin d’un cas de saturnisme. Il peut aussi être découvert lors de la réalisation d’un constat de risque d’exposition au plomb (CREP).
Le propriétaire du logement doit remettre ce constat à l’acquéreur ou au locataire lors de la vente ou mise en location de son logement construit avant le 1er janvier 1949.
Dépistage et obligations :
Lorsqu’un médecin dépiste un cas de saturnisme, il doit informer l’Agence régionale de santé (ARS) par le biais d’un formulaire.
Formulaire : Maladie à déclaration obligatoire – Saturnisme et plombémie Cerfa n°12378*0
Une enquête sur le logement est immédiatement ouverte pour déterminer l’origine de l’intoxication. Dans le cadre de cette enquête, un diagnostic portant sur les revêtements du logement est réalisé (peinture par exemple). Cette enquête peut être complétée d’un diagnostic portant sur les revêtements de l’immeuble ou partie d’immeuble habité ou fréquenté régulièrement.
Les résultats de l’enquête sont ensuite communiqués au préfet.
Lorsque le diagnostic met en évidence une concentration en plomb supérieure ou égale au seuil de 1 mg/cm², le préfet notifie au propriétaire l’obligation d’effectuer des travaux.
Les travaux :
Les travaux consistent en général à mettre en place des matériaux de recouvrement sur les revêtements dégradés. Ils peuvent inclure le remplacement de certains éléments de construction et la suppression des causes immédiates de la dégradation des peintures (fuites, par exemple).
Dans un délai de 10 jours à partir de la notification, le propriétaire doit faire savoir au préfet, par lettre recommandée avec avis de réception, son engagement de faire réaliser les travaux indiqués. Il doit également préciser les conditions dans lesquelles il assurera l’hébergement du locataire, si la réalisation des travaux nécessite la libération temporaire des lieux.
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SDBP – Florence SERRAT GUILBAUD
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